Le Grand Barouf
Participants
Ce qu’il faut retenir
1. Les données sur nous, c’est nous.
« Notre existence numérique est une extension de nous, de notre esprit, quelque chose de précieux qui peut être utilisé contre nous pour manipuler nos comportements » explique Aral Balkan. L’enjeu est donc bien de se protéger d’entreprises peu scrupuleuses. Lisez ses recommandations dans un entretien accordé à l’ADN.
2. Les algorithmes sont conservateurs.
C’est Frédéric Bardolle de AlgoTransparency qui nous l’explique. Les algorithmes sont entraînés avec des données du passé. La société évolue, par exemple sur la question des genres, mais l’algorithme sera toujours un train en retard. Néanmoins, les algorithmes ont la personnalité et le pouvoir qu’on leur donne : la responsabilité est bien entre nos mains et nous, les humains, pouvons changer les choses.
3. L’identité est la clé de la démocratie.
» Lorsque vous codez un système, la question de savoir qui va en faire partie et qui va en être exclu est cruciale. Une démocratie, par définition, est un système où tout le monde est inclus, où l’identité est une valeur fondamentale. » explique Paula Berman. Elle partage sa vision de la démocratie du futur dans Usbek & Rica.
4. Plus de numérique,
n’est pas la solution aux défis écologiques.
C’est Françoise Berthoud, ingénieure de recherche au CNRS qui nous a remis les idées en place lors de sa session « Virage numérique, gouffre écologique » disponible au visionnage ici. Le numérique compte déjà pour 10% de la consommation électrique mondiale, et participe au verrouillage du système actuel en créant toujours plus d’interdépendance.